Ferme Pflieger

Poulet-frites? Chez les Pflieger, à Spechbach-le-Bas, dans le Sundgau, on est spécialisé dans les volailles et les pommes de terre depuis des décennies! Et qui plus est en bio depuis plus de dix ans. Avec un maître mot: le goût.

La Ferme Pflieger existe depuis des décennies à Spechbach-le-Bas, dans le Sundgau, à 10 km de Mulhouse et à 7 km d’Altkirch. Et cela fait longtemps qu’elle est passée des bovins à la volaille, toujours en vente directe, que ce soit à la ferme ou sur les marchés, notamment à Mulhouse.

En 1989, la ferme, alors encore au centre du village, est reprise par José Pflieger. Son épouse, Anita, le rejoint en 1997. Ils commencent à construire des bâtiments mobiles, afin de donner accès à des parcours extérieurs à leurs poules. En 2011, la ferme passe en culture biologique. Leur fils Jérémy les rejoint en 2014, s’installe en Gaec (Groupement agricole d’exploitation en commun) avec son père et commence la construction d’un poulailler en dehors du village.

Ensemble, ils cultivent des pommes de terre bio, disponibles chez Coeur Paysan Mulhouse: des Marabel, bonnes pour tout, notamment la purée, et des Laurette, à la chair ferme, excellentes en vapeur.

Des volailles bio

Mais la grande spécialité des Pflieger, ce sont les volailles, des chairs blanches à pattes jaunes et des cous-nus –des volailles reconnues pour le goût et la tendresse de leur chair.

Suite à un incendie sur la ferme historique en 2015, les Pflieger ajoutent à côté du nouveau poulailler un bâtiment de stockage de matériel de près de 1.400m2 en bois, puis un nouveau bâtiment pour les poules en chair en 2018, avec six salles d’élevage. « Cela nous a permis d’améliorer les conditions de travail et les performances techniques », explique Jérémy.

Les poussins ont à peine un jour lorsqu’ils arrivent à la ferme, dès le lendemain de leur éclosion, donc. Ils passent presque un mois dans une partie du bâtiment chauffée à plus de 30°, avec une ligne d’alimentation et deux lignes d’eau, le temps qu’ils grandissent et grossissent. « Ils ne sont pas mignons, là? », sourit Jérémy. Les poussins sont tous ensemble, non sexés. Sauf quand, comme en cette mi-juillet, les mâles récemment arrivés sont mis d’un côté. Ce sont eux qui prendront le temps de grandir et devenir de beaux chapons pour les fêtes de fin d’année.

Ici, les volailles ne sont pas entassées et enfermées. La chaîne de production est locale et la filière courte est assurée.

A 4 semaines, les jeunes poulets passent dans la salle d’à côté. Ils sont nourris exclusivement de blé, de maïs et autres céréales cultivées sur l’exploitation. Dès lors, ils sortent en balade sur les parcours tous les jours, matin et après-midi, picorant par-ci, par-là, dans les champs autour du poulailler. Sauf pendant les épisodes de grippe aviaire qui les obligent à rester confinés.

Ce n’est qu’une fois qu’ils ont passé 13 ou 14 semaines que les poulets sont abattus, toujours à la ferme. Cela se passe le lundi, chaque semaine. La découpe en poulets prêts à cuire a lieu le mardi, la livraison le mercredi. « C’est ça, la fraîcheur », affirme Jérémy, fier des produits qu’il propose à la vente. « Ils ne reçoivent pas d’antibiotiques, et ils se portent très bien! »

« Ici, les volailles ne sont pas entassées et enfermées. La chaîne de production est locale et la filière courte est assurée. Nous vendons ce que nous produisons à la ferme, mais également des magasins de producteurs », assure Jérémy. Des poulets prêts à cuire que l’on retrouve au rayon viande de Cœur Paysan à Mulhouse.